La Voix et le Temps consacre un article sur l’inauguration de l’agrandissement des espaces d’exposition le mercredi 8 septembre. Ont ainsi été ouvertes des salles dédiées aux saints, bienheureux, vénérables et serviteurs de Dieu de la Famille salésienne, ainsi que l’exposition photographique temporaire « Lock Art », sponsorisée et réalisée en partenariat avec l’agence de photographies « Art Full Frame ». Cliquez ici pour accéder au texte de Marina Lomunno.
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Avec l’ouverture au public de deux salles dédiées aux saints, bienheureux, vénérables et serviteurs de Dieu de la Famille salésienne s’achève le réaménagement du musée « Casa Don Bosco » au Valdocco, commencé en octobre 2020. Cette fois encore, mercredi 8 septembre, don Ángel Fernández Artime, le Recteur Majeur des salésiens et dixième successeur du saint des jeunes, a tenu à honorer le lieu. Il a lui-même fortement désiré l’ouverture de ce musée. Il a partagé : « j’espère que le musée s’agrandira encore dans le futur, tout comme notre famille religieuse, la plus grande au sein de l’Église, présente dans 132 pays et sur les 5 continents. » « Quiconque a rencontré dans sa vie don Bosco peut retrouver ici l’esprit d’origine du Valdocco, un esprit qui a traversé les siècles et les frontières en donnant forme à des nouvelles expériences dans le même charisme », a dit la directrice, Stefania de Vita.
Il manquait un fil conducteur au millier d’objets et d’œuvres d’art qui rendent témoigne, sur quatre mille mètres carrés et trois étages, à l’aventure éducative, qui aujourd’hui encore rejoint jusqu’aux recoins les plus éloignés de la planète les jeunes « sans éducation et abandonnés ». Ce fil conducteur, c’est de « montrer la vie et la réalité de tous ces gens qui ont embrassé le charisme de don Bosco et l’ont transmis autour d’eux dans toutes les parties du monde », a relevé le Recteur Majeur. « Ici, nous trouvons un ‘merveilleux arc en ciel’ de personnes : il n’y a pas que les salésiens, mais beaucoup d’anciens élèves, doués d’un savoir-faire et savoir-être social incroyables. Il y a certains martyrs qui ont marqué de leur vie et de leur sang ces idéaux. Il y a aussi tant de femmes, laïques et consacrées. » Un espace privilégié est en effet consacré à sainte Marie-Dominique Mazzarello, cofondatrice des Filles de Marie Auxiliatrice, « avec laquelle don Bosco a compris qu’il pouvait mettre en œuvre son grand rêve aussi pour les filles. » Enfin, alors qu’était coupé le ruban pour les deux dernières salles du musée, le père Artime a aussi inauguré l’exposition photographique temporaire « Lock art », réalisée en partenariat avec l’agence photographique « Art Full Fame ». Jusqu’au 21 novembre, les visiteurs de la « Maison-musée Don Bosco » sont invités, à travers les portraits de 15 jeunes venant du monde entier (l’Italie est représentée par les turinois Claudio Gottardo et Gabriele Zago), à réfléchir sur comment la pandémie nous a changés. Les photographes ont capturé des instants de vie pendant les confinements (d’où le nom de l’exposition, littéralement « Art enfermé à clef »). Un art, qui, comme le montrent les photographies, et malgré les restrictions sanitaires, n’a en réalité pas cessé d’inspirer ceux qui ne se sont pas laissés intimider par les couvre-feux et les masques. Bien qu’entre les quatre murs de la maison, ils ont su capturer des regards et des éclairs d’espérance à travers la douleur et les larmes. Inspirée par cette citation de don Bosco : « c’est une vraie fête de pouvoir prendre soin des âmes des jeunes », la sélection de la conservatrice de l’exposition, Chiara Candellone Sticca, privilégie des photographes pour certains encore très jeunes. Les deux photographies de chaque artiste accompagnent le visiteur « dans le quotidien bien réel de cette pandémie mondiale, si nouvelle, et, par tant d’aspects, tristement uniforme. » « La Maison-musée Don Bosco, avec ces photographies, se veut porte-parole de cette quotidienneté familière qui nous a aidé à surmonter les moments difficiles, en nous faisant redécouvrir la beauté des relations et l’extraordinaire dans l’ordinaire ». L’exposition aurait sans aucun doute plu au saint des jeunes qui avait bien compris l’importance des images. Elles nous touchent souvent plus que les mots. Don Bosco, comme l’a rappelé don Cristian Besso, le responsable du projet, a été le premier saint de l’histoire à être photographié, de 1861 jusqu’en 1888, l’année de sa mort. Nous avons 42 photographies de lui : seuls Garibaldi et Victor-Emmanuel II peuvent se vanter qu’en aient été conservées plus pour eux-mêmes.
Marina Lomunno
19 septembre
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